Des franchisés optimistes et satisfaits !

Baromètre IDLF

L’Indicateur de la Franchise Caisse d’Épargne a dévoilé, début octobre 2016, les résultats de la 4ème édition de son baromètre. Ce sont plus de 2 000 franchisés de 51 réseaux, qui ont répondu à un questionnaire pour mettre en perspective l’évolution des profils, des attentes et de la situation des franchisés, sur 4 années. Nous avions déjà rédigé un récapitulatif des résultats obtenus. Cette fois, c’est Bricomag qui fait le point.

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Une enquête exhaustive et précise

Un questionnaire a ainsi été soumis aux franchisés, comportant 50 questions, avec la garantie d’anonymat.
L’étude a été menée autour de 5 critères :
– profil
– conseil et soutien
– qualité du franchiseur
– moral des franchisés
– aspect financier des franchisés
Le taux de réponse a été supérieur à 80 % et les résultats de cette 4ème édition sont plus que satisfaisants. Sur les 2 053 franchisés interrogés, plus de 83 % se disent globalement satisfaits de leur franchiseur, soit une progression de 6 points par rapport à 2013, « malgré un contexte économique chahuté » précise Florent Lamoureux, directeur du marché des professionnels à la Caisse d’Épargne.
Le fait de comparer les chiffres de 2013 avec ceux de 2016 est plus intéressant et fait davantage ressortir les évolutions du marché et des franchisés, comme le dit Sacha Goepp, co-dirigeant de Plus que PRO, qui a racheté l’Indicateur de la Franchise en 2015 : « Nous avons ainsi des données plus précises et parlantes quant au profil et au comportement des franchisés et des franchiseurs sur 4 ans. Cela est bien plus intéressant que d’une année sur l’autre. »

Une évolution du profil des franchisés

Si les hommes représentent 60 % des franchisés interrogés, les femmes ne sont pas mises à l’écart et se font même de plus en plus nombreuses puisqu’elles composent 39 % du panel interrogé (contre 27 % auparavant).
Malgré leurs chances de réussite, elles sont moins nombreuses à se lancer. « Elles trouvent dans la franchise l’assistance et l’aide qui correspondent à leurs attentes » poursuit Florent Lamoureux.
Car les franchisés sont sensibles à l’assistance fournie par leur centrale dans la recherche d’un local, pour les travaux d’aménagement ou encore la formation des employés.
Par ailleurs, près de la moitié des franchisés est âgée de plus de 48 ans, ils étaient 36 % en 2013. Ceci n’est pas étonnant puisqu’un certain nombre de franchisés ont franchi le pas d’un rebond de carrière et ont ainsi opéré une reconversion professionnelle.

Un soutien et des conseils appréciés

Les résultats dans cette catégorie sont ici aussi positifs.
La franchise, une formule gagnante ? Oui, selon 78% des interrogés qui se disent satisfaits des conseils et du soutien prodigués.
Un point d’amélioration est tout de même à noter : moins de la moitié des franchisés sont satisfaits de la notoriété de leur enseigne. Cependant, ils sont 74 % a apprécié la liberté d’action vis-à-vis du franchiseur.
88 % des franchisés recommanderaient de se lancer en franchise (en hausse de 10 points par rapport à 2013).
Enfin, 20 % des franchisés questionnés ont atteint leur chiffre d’affaires à la fin de la deuxième année et le rythme de croisière stable n’est atteint qu’à partir de la troisième année. D’après Florent Lamoureux, « dans la franchise, les revenus sont plus faibles, mais il ne faut pas hésiter à solliciter son banquier pour un financement en adéquation avec son projet. »

Des résultats prometteurs

En somme, l’étude dresse un bilan positif : le moral est au beau fixe du côté des franchisés ! Un optimisme partagé par 90 % des interrogés, qui attestent de leur sentiment de réussite. La relation entre franchiseur et franchisé se renforce.
Les conclusions de l’étude font néanmoins ressortir que « le niveau de rémunération , ainsi que le temps nécessaire pour l’atteindre, suscite plus de questions et devront être réévalués à l’avenir pour voir si cela affecte le moral d’une partie des franchisés ».
Et c’est dans cette optique que Plus que PRO accompagne les entreprises dans la gestion des insatisfactions, grâce à un système de notation et d’avis clients contrôlés par une méthode unique, certifiée ISO 20252. Cela permet d’éviter le Bad Buzz, de ménager son e-réputation, de fidéliser et développer sa clientèle. Dans 93% des cas, une personne insatisfaite à qui on a répondu recommence à acheter les produits de la marque.

 

Source : Magazine Bricomag, n°215 de décembre-janvier 2017