La franchise, un eldorado pour les cadres en reconversion ?

Après une carrière de cadre dirigeant d’entreprise salarié, ils sont nombreux à rêver d’une évolution professionnelle que le salariat ne leur permet pas. La solution : mettre leurs compétences et leurs expériences à profit pour créer leur propre entreprise. Toutefois se lancer seul et sans filet peut s’avérer risqué. Le site d’information Courrier Cadres propose un focus sur la franchise présentée comme un levier, plus sécurisant, de reconversion professionnelle pour cadres.

L’article démarre par un constat chiffré. « En France, aujourd’hui, on dénombre pas moins de 1900 franchiseurs et 70 000 franchisés » qui travaillent dans des secteurs aussi divers que le commerce, la restauration, les prestations de service, etc.  Pourtant, la franchise a du mal à séduire les cadres en reconversion. Trop accrochés à l’idée d’un CDI ? Intransigeants sur l’idée de créer une entreprise indépendante qu’ils ont imaginée de toutes pièces ?

La tendance franco-française de la réussite en solo

Marie Roques, la journaliste de Courrier Cadres, tente d’expliquer ce phénomène par une déduction sociologique. Elle estime que cette réticence s’explique par le modèle éducatif français qui se transpose dans le monde de l’entreprise.

« Au lycée, vous obtenez – seul – de bons résultats scolaires qui vous permettent – seul – d’entrer dans une bonne prépa, puis d’intégrer – seul – une bonne école et à condition de décrocher – seul – un bon rang de classement. Puis vous réussissez – seul – les entretiens de recrutement dans une bonne entreprise dans laquelle vous gravissez – seul – les échelons. Automatiquement, votre ego vous laisse à penser que vous êtes le seul acteur de votre réussite professionnelle ! ». Or, dans l’imaginaire collectif, la franchise est un travail collaboratif entre le franchisé et sa tête de réseau.

Indépendance et autonomie garanties

Pourtant, le franchisé est bien plus autonome que ces cadres dynamiques semblent le croire. « En devenant franchisé vous êtes, avant tout, un entrepreneur seul responsable du développement de votre entreprise » rappelle Courrier Cadres. Un fait indiscutable et contractuel qui fait partie des obligations légales du franchiseur. En effet, le cadre juridique de la franchise interdit formellement tout rapport de subordination entre un franchisé et une tête de réseau tel qu’il existe entre un salarié et son patron.

D’ailleurs, un franchisé se retrouve seul face à lui-même lorsqu’il s’agit de développer son fonds de commerce, de gérer sa trésorerie, de pourvoir à ses charges, de gérer la relation avec ses clients ou encore de recruter et de manager une équipe. Mais en contrepartie de toutes ces responsabilités, devenir franchisé c’est accéder à la liberté professionnelle tout en exploitant un concept, une marque et des outils qui ont déjà fait leurs preuves.

IDLF : des enquêtes complètes pour découvrir les dessous des réseaux de franchise

Mais bien sûr, avant de faire le saut de l’ange, les cadres en reconversion, plus encore que tout autre type de candidats, ont besoin de garanties sérieuses avant de se lancer. Quoi de mieux pour cela que la consultation d’un audit complet sur le réseau susceptible de vous intéresser. C’est justement la spécialité de l’Indicateur de la Franchise. Spécialiste des enquêtes d’opinion des franchisés, nous sommes aujourd’hui l’institut de sondage indépendant privilégié des réseaux de franchise.

Si vous souhaitez intégrer prochainement un réseau, consultez nos études sans attendre. Elles vous donneront une idée précise, concrète et impartiale du fonctionnement des réseaux de franchise français. L’Indicateur de la Franchise réalise ses enquêtes sur la base d’un questionnaire comprenant 50 critères d’évaluation (le lancement, la facilité d’installation, le soutien de la tête de réseau ou encore le financement du projet) auquel ont répondu les franchisés du réseau déjà installés.

Source : courriercadres.com